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Gauthier L : ingénieur mécanique

By 25 mars 2021avril 9th, 2021Meet the Kickers article, test

Gauthier

MÉCHANICAL ENGINEER

« L’ingénieur doit être fainéant, ainsi il parvient à atteindre son but avec le minimum d’itérations”

Gauthier, l’ingénieur ingénieux, couteau suisse de la mécanique 

Comment es-tu arrivé chez KM ?

 

Avant Kickmaker, je travaillais à Parrot sur la gamme des minidrones. Ce fut très formateur car j’ai pu intervenir sur toutes les phases du projet :

Recherche de concepts, développement, prototypage, validation, industrialisation et suivi chez les EMS en Chine avec l’équipe NPI, jusqu’à la mass production. Cela m’a permis d’acquérir de l’expérience et de développer une approche globale de la réalisation d’un produit, que j’ai ensuite eu l’occasion de parfaire chez Kickmaker. 

À l’époque, c’est Margot, une ancienne collègue de Parrot qui m’a dit : ”j’ai passé un entretien pour une boite trop cool hier et qui devrait te plaire : Kickmaker”.

J’ai regardé…  Indus, High-tech, Innovation… en effet ça a l’air cool… et quelques entretiens plus tard, me voilà :D 

Qu’est ce qui te plait dans ton travail ?

 

Dans ma pratique de la conception de produit, j’essaye au maximum d’appliquer les principes et outils du design industriel.

Penser le produit dans son cycle de vie, utiliser le design emphatique et se mettre à la place des utilisateurs… Définir les dimensions pragmatiques, syntactiques et sémantiques du produit.

Cela permet bien souvent de trouver des pistes d’innovations et d’amélioration, ou d’anticiper des besoins non exprimés dans le cahier des charges. Au final cela permet d’ajouter de la valeur au produit. Le fait de travailler sur des produits différents permet de développer de l’expertise dans diverses techniques.  

Plutôt entrepreneur ou maker ?

 

On peut considérer que je suis un maker : je conçois et assemble des « drones de course » chez moi. Ce type de drone n’est pas destiné à faire de belle prise de vue aérienne, c’est la vitesse et les sensations de pilotage qui priment.

Je pilote, je casse, je répare et j’optimise la conception. Si un jour je parviens à une solution qui pourrait me satisfaire pleinement j’envisagerais de la commercialiser. 

Question carrière, j’aimerais continuer à multiplier les expériences, évoluer vers de la gestion de projet et mettre en œuvre le design industriel comme stratégie innovante

Une dernière chose importante : Less is more 

Pourquoi avoir choisi l'industrialisation ?

Pour moi, s’arrêter au stade du prototype fonctionnel est frustrant. Voir le produit fini et l’utilisateur satisfait de son expérience est ma motivation principale.   

L’industrialisation est le processus permettant de passer du POC au produit optimisé pour la fabrication en série. C’est une étape clé bien souvent sous-estimée des jeunes entreprises, et responsable de l’échec de startups prometteuses. Des prototypes réalisés sans tenir compte des procédés de fabrication vont nécessiter un gros effort de reconception afin de converger vers une solution industrialisable.

Principales missions

RECHERCHE

Il faut analyser le brief, comprendre ce qu'on va devoir intégrer ou aider à définir le besoin du client en fonction de ce qui est réalisable ou non.

FABRICATION

On peut réaliser un ou plusieurs prototype. Lancer ou superviser une fabrication en série.

VALIDATION

Réalisation de tests ou d'essais pour vérifier la tenue du cahier des charges puis faire valider le produit "fini" par le client.