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Nous sommes heureux de vous annoncer que Nicolas Brignone arrive en tant que porte drapeau de notre délégation à Tokyo. Nicolas nous rejoint pour les JO paralympiques de Tokyo, il portera nos couleurs à plus de 9000 kilomètres de la France.

Kickmaker continue de travailler dans le monde du handicap. Après de nombreux projets tels que Wandercraft (exosquelette) et Orthopus (prothèse). Kickmaker souhaite devenir un acteur du changement autour de la technologie au service des autres dont la handitech et le handisport.

Kickmaker est heureux d’annoncer le partenariat avec Nicolas Brignone, athlète paralympique en sprint fauteuil. Kickmaker l’accompagnera tout au long de ses futurs événement sportifs comme les JO paralympiques fin août.

Accompagner Nicolas c’est lui permettre de changer de matériel pour un gain de performance. Mais aussi c’est la possibilité de créer une histoire long terme et de permettre à Nicolas d’être serein avec son sponsor.

Pour le suivre aux JO il faudra être matinal  :

Course 100m : Le 01/09, la série à 04h00 et la finale à 12h20

Course 400m : Le 29/08, la série à 04h25 et la finale à 13h01

Course 800m : Le 02/09, la série à 04h21 et la finale à 13h03.

 

Toutes les courses sont retransmises sur les antennes de France télévision. (Heure Japonaise)

Nous avons eu l’occasion d’échanger avec lui.

  1. Quelle est ton histoire ? 

« J’ai eu un accident de moto à l’âge de 20 ans. Un camion m’a coupé la route, j’ai eu  12 fractures et 2 pneumothorax. J’ai donc perdu l’usage de mes jambes. Je n’étais pas sportif à l’époque, j’ai fait du sport mais j’ai arrêté vers l’âge de 13 ans. J’étais un grand passionné de moto à l’époque, un peu moins maintenant.

Mon handicap m’a forcé à trouver des nouveaux objectifs, de nouvelles motivations. Le club de moto dans lequel j’étais, m’a parlé d’handisport.

La rencontre avec Pierre Fairbank (Handbikeurs) m’a complètement changé. J’ai essayé le handbike puis au deuxième essai, j’ai dit que je souhaitais faire les JO 2016 à Rio. A l’époque je faisais 1m86 50 kg avant l’accident donc j’étais encore plus maigre et je n’avais pas les dimensions adéquates pour ce sport où il faut beaucoup de forces. »

 

  1. Comment te décrirais-tu en 3 mots ? 

« Je suis quelqu’un de têtu, quand je souhaite quelque chose et que je me fixe comme objectif de l’atteindre, je fais le maximum et je m’en donne les moyens d’y parvenir.

Je suis aussi quelqu’un d’autodidacte, j’aime apprendre de moi-même en regardant des tutos et en m’autoformant.

Je suis quelqu’un de très généreux, avec mes amis, ma famille. Je peux tout donner à ceux que j’aime et je suis très proche d’eux. »

 

  1. Ton handicap en quelques mots ?

« Ca roouulleeee !! »

« Plus sérieusement, je suis paraplégique, c’est-à-dire une paralysie des deux membres inférieurs, très largement, résultant d’une atteinte de la moelle épinière. Cette atteinte est le plus souvent d’origine accidentelle. »

 

  1. Comment as-tu vécu ton handicap ? 

« A l’âge de 20 ans c’est très difficile de devenir handicapé, les douleurs sont très présentes, et le plus dur c’est de se faire à l’handicap. Ma copine de l’époque m’a quitté et j’étais dans le flou total. Je voyais le verre à moitié vide et je voyais toutes les choses que je ne pouvais plus faire. Puis il m’a fallu du temps afin de prendre du recul et de me rendre compte que je pouvais toujours les faire mais différemment. »

 

  1. Quels sont les prochains objectifs sportifs ? 

« Les prochains objectifs sont clairs, il y a les JO paralympique de Tokyo dans 2 semaines. L’objectif est de faire mieux qu’à Rio en atteignant la finale et puis on se donnera les chances nécessaires afin de monter sur le podium.

Par la suite, il y a les championnats du monde l’année prochaine aussi au Japon, à Kobe.

Puis les championnats d’Europe dans deux ans.

Mais le plus grand objectif est Paris 2024. « Je veux faire des médailles à Paris. »

 

  1. Quelles sont tes autres passions dans la vie ?

« J’aime beaucoup la technologie, la high-tech. Je suis aussi très créatif, j’aime énormément la photo, la vidéo, l’infographie. De plus, la musique est quelque chose que j’aime aussi, j’ai aussi créé une musique pour parler de ma volonté avec le handicap.

Je suis aussi très cinéphile. »

 

  1. As-tu un sportif modèle ? Pourquoi ?

« Fan de moto, Valentino Rossi m’inspire énormément , il est sept fois champion du monde, possède un palmarès impressionnant mais qui est tout de même terre à terre, prend tout a la rigolade. Il m’inspire beaucoup et je me retrouve un peu en lui. »

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